QUI SOMMES-NOUS ?
Le domaine, lieu de spiritualité...
Le 28 août 1860, Monseigneur Jacquenet, évêque de Nantes, ordonne Lodovic Palierne de la Haudusais, curé de la paroisse du Cellier.
En 1863, ce dernier fait reconstruire le presbytère ancien, devenu insalubre, en une belle et imposante bâtisse de 3 niveaux, dans le style des demeures bourgeoises du 19ème siècle, avec chaines d’angles, corniches, lucarnes, encadrement des baies en pierre de tuffeau et toitures d’ardoises.
Il est dit dans les archives de l’évêché que le coût de la reconstruction atteint 22 071 francs, dont 7000 francs de subvention communale et sans doute quelques dons de notables locaux.
En effet, les nombreux châteaux et demeures remarquables du Cellier (le prieuré st Philbert, le domaine de la Gicquelière, le château de Clermont, le manoir du Pé-Bernard, le château du Cerny, le château de la Gérardière, la villa de Château-Guy, le château de la Forêt, le manoir de la Vignette, la Villa Saint-Méen) témoignent du remarquable intérêt de l’aristocratie pour la beauté des paysages et la qualité des terres de la commune.
Ces demeures étaient, sauf exception, des résidences de villégiature de riches propriétaires fonciers domiciliés à Nantes.
Les dépendances du presbytère, plus anciennes, en pierres de schiste et tuiles rondes, ont à cette époque été préservées et vont servir à la cure de pressoir et de grange pour l’exploitation des vignes de la propriété.
Une salle des fêtes (salle st Jean) a été construite au cours du XXème à coté du presbytère et accueillera, jusqu’en 1992, kermesses, fêtes religieuses et troupes locales de théâtre. Elle a été démolie en 1992.
Louis de Funès, habitant le château de Clermont de 1967 à 1983 , aimait assister aux représentations d’humoristes régionaux organisées par le dynamique curé et le Cercle Artistique du Cellier.
En 1992 , le diocèse vend le presbytère, son parc d’1,1 ha et ses dépendances au sculpteur Jean Terriere... et nous l’acquérons en 2013.
Après 30 années passées en région Parisienne, Catherine, créatrice textile et moi-même, au terme d’une carrière très dense en entreprise, nous sommes mis en quête d’un lieu nous permettant de conjuguer nos passions, la sérénité de la nature et notre recherche de beauté.
Le Clos St Martin a été un coup de cœur que le temps ne dément pas.
Après une rénovation globale du domaine, il nous engage à en partager les émotions.
Les vibrations positives ressenties – certains parlent de mémoire des pierres… -,
les coteaux boisés et vallonnés nourris par un fleuve majestueux,
le silence aux contours dessinés par le chant des merles,
et nos ateliers, peinture et couture pour Catherine, forge du métal et travail du bois pour moi,
sont autant de sources d’inspiration, d’épanouissement, de liens à construire,
que ce lieu habité d’altruisme depuis plus d’un siècle invite à rencontrer…. le temps d’une escapade.